TRADITIONS POPULAIRES:
REMEDES ET RECETTES.

Remèdes 3 (texte original)

Par Deîon de QUAIN en avril 1815.

Pour blaissures telle que une ache, couteau, grif de jampes et autres blaissures et brulure:
Vous vous servirez de cette gresse : vous irez chercher au bouché du lard frais, un demi cartron (quatrième partie d’une livre de poids) de l’épaisseur d’un doigt que vous piquerez de grains d’avoine le plus que vous pouvez en mettre dedans est le meilleur : vous le mettrez au bous d’une broche de fair ou fil d’ainure que vous suspennnndré au dessu d’une assiette et puis vous y mettez le feu avec alumete et la graisse qui tombera sur cette assiete de ce lard en flamé est la gresse que vous devez servir pour guérir promtement toutes les maux en plus haut indiqués sans craindre le moindre accident.

Contre toute Putréfaction: l’absinte, scordium,lamauve, grains de citron, en humecter le sacq … tout ce que vous pourrez y mettrez ne poura se gater ni meme y recevoir la moindre dégradation dans l’espace d’un an.

Un nouveau remède excellent contre les vers dans le corps des grandes personnes comme aux enfants meme le vers solitaire: c’est de faire bouillir de la racine de grenadier en prendre un vers et demi le matin à jeun de meme à midi et autant le matin à jeun de meme à midi et autant avant de se coucher vous réussirez complaitement.

Contre blessures, coupures et maux chancreux prener la racine de la grande consoude, l’écréper et la mettre sur les maux susdits et ils guériront promptement.

Les fleurs de souffre et de benjoin (benjoin = espèce de résine) prises conjointement en petite quantité, dans un œuf à la coque, pendant plusieurs jours le soir en se couchant guérissent les toux et les asmes opiniatres et invétérés.

En l’an 1821, par Deion le QUAIN.

Contre le mal d’Yeux: d’après les renseignements que j’ai recueillies des personnes meme qui en ont été guéri, j'ai considéré qu’il étoit d’un grand mérite sur les rapports de la facilité de trouvé cette herbe et de son abondance à etre trouvé presque en toute saison de l’année, qu’on nomme la bourse à bergé : on ceuille cette plante toute entière meme avec la racine et fleurie ou non en fleur, car pour en faire le remède c’est la meme chose. On la broie bien sur une pierre qui a été netoyé de toutes poussière et ordure avant ; et que cette plante doit etre bien écrasée dessur au marteau. On l’applique sur le poigné en dessou de l’œuil qu'on y amal ou aux deux poigné sinon a mal aux deux yeux et renouveler ces gateaux appliqués le matin et soir ; on est sur de guérir en peu de jours et on voit l’avantage de cette application meme très souvent le 1er jour et ce remède n’altère pas la vue, on peut même appliquer dans l’œil. ou 3 à 4 fois par jour de l’eau de couprose blanche ( plante peu connue).

En juin 1815 , par Deion de QUAIN.

Contre la fièvre si invétérée qu’elle puisse etre:
Une fièvre qui avoit été rebel à tout remaide , ne la pas été à celui ci. Il consiste à prendre trois feuilles de lorier fort sec et les mettre en poudre plus fine que possible, la mettre dans une potée d’eau de vie de France et la prendre avant l’accé par le malade et boire menu au desur de cette eau de vie un peu de la pure, ont hérira infailliblement.

Contre plaies d’écrouelles presque pourrisse:
La plante est la feuille d’aristaloche clématique, appliquée dessus sans etre froicée, elle netoit toute la plaie et en un peu de temps elle est guérie, après lui avoir fait jetter tous les principales ordures du corps. L’enfant a été guéri de cette plaie et rien n’a reparu l’année d’après.
L’aristoche clématique je ne l’ai jamais vue qu’à Kain la Tombe et environ de la ville mons hainaut.

Contre toutes sortes de brulures soit eau boulante ou de feu il ni a de meilleur remède que de mettre dessur et renouveler 3 à 4 fois par jour des compresses d’eau dans lazquelle ont a fait fondre dedans de l’alun estampé ; avec ce remède , s’il y a des cloches il faut les coupé avant : ont guéri sans feu et sans que la gangrène n’y viènne.